Terre de Palestine, massacre télévisé
De nos lâchetés ordinaires.
Cesse de compter les morts,
Regarde à l'intérieur des cœurs.
Femmes, enfants déchiquetés, carbonisés.
Coquelicots de sang des enfants innocents
Mélangés aux larmes des ruines.
Olivier en habit de fruits verts
Eclaté de fragments de fer.
La fleur d'églantine éparpillée
Par les souffles meurtriers.
Silence atroce entre deux déflagrations.
Béton agrafé des cris de ceux qui n'ont plus rien,
Perce le mutisme de ceux qui ont tout.
On tue les enfants,
La vie s'arrête sur cette terre
Où s'épanouit la mort.
Rivière de larmes
Dans les yeux de la mère.
Obscurité dans les cœurs.
Qui va chérir les yeux innocents
Alors qu’on assassine leurs parents ?
Pourquoi tant de ruines
Alors que la fleur est si belle ?
Pourquoi tant de haine
Alors que l'amour est si tendre ?
Des enfants souriants
Au milieu des ruines
Sèment l'espoir.
Mais, le ciel rougit la blanche colombe.
Où partent les oiseaux
Pour leur dernier voyage ?
On a brisé les rêves.
À ce point, détester la lumière !!!
José, 28 juillet 2014